Appelez moi Phil, j'ai 25 ans et j'adore le steampunk et l'histoire en générale, j'ai fais plusieurs rpg par le passé.

La naissance de Jean de Baltique fut difficile pour sa mère. La petite fleuriste du Havre voulait tellement que son mari soit présent pour la naissance du fruit de leur amour, mais le navire de son époux était en retard de deux semaines. C'est un homme qu'elle aime si passionnément. Il est un membre de la marine militaire parti cartographier presque toutes les régions les plus reculées du monde. Un périple qui pourrait bien lui donner un nom dans les livres d'histoires. La jeune est toutefois contente de donner naissance à un fils fort et en santé, elle souhaite tellement réunir sa famille.

D'une certaine façon, le bateau devient véritablement célèbre, la disparition de la lame de Poséidon fascina les journaux pendant plusieurs mois, même de nos jours plusieurs almanachs parlent de cette frégate qui s’est volatilisée sans aucune trace dans des eaux inconnues.

La mère de Jean s'écroula très rapidement quand elle entendit qu'on avait abandonné les recherches. L'homme qu'elle avait cent fois déclaré l'amour de sa vie était maintenant mort et maintenant en train de se faire dévorer par les poissons au fond de l'océan. Certains ont dit que la combinaison de la mort de son époux et de l'accouchement fut tout simplement trop pour elle et elle mourut d'épuisement et de tristesses.

Le nourrisson fut placé chez sa tante maternelle et son époux, un couple sans enfants. Ils ont considéré pendant longtemps la possibilité de l'élever comme s'il était leur propre enfant et de ne pas révéler l'adoption, mais ils étaient très peu confortables avec un enfant qui commençait à les appeler papa et maman bien que c'était un mensonge. Ils préfèrent donc dire la vérité à Jean. Sa réaction fut assez intéressante. Il n'était pas triste, mais une grosse question émergea dans son esprit qui le perturbe même de nos jours... où est son père? Si personne n'est capable de lui donner de réponse. Son devoir était d'en trouver une.

C'est à ce moment que le jeune Jean commence à dévorer fanatiquement tous les livres sur la mer, les navires, la plongée et tout ce qui avait rapport direct ou indirect avec ceux-ci. Son esprit lui disait qu'il ne pouvait uniquement croire uniquement que son père était mort que quand il verrait son cadavre. Il fallait donc qu'il le retrouve lui-même, mais il fallait pour cela développer de nouveaux outils et des inventions qui permettraient d'aller dans les contrées inexplorées du monde sans le moindre risque. Au moins, cela empêcherait que la même sorte de tragédie se reproduise à l'avenir.

Toutefois, bien qu'il commença à connaître les océans, Jean commença à se dire que les bateaux n'étaient pas suffisants. Les oiseaux sont capables de voir de plus loin et sont plus en sécurité que le meilleur des navires simplement parce qu'ils peuvent voler. Le ciel reste largement inatteignable même avec les montgolfières, il fallait donc quelques choses de nouveau et moins dépendantes envers les vents pour conquérir les airs. Jean se dit que c'était à lui de le développer.

Rapidement, Jean gagne une réputation d'excentrique et rêveur. Il passe son temps dans toutes les bibliothèques qui lui sont disponibles et dépense son allocation à acheter des matériaux pour faire des prototypes d'inventions. Son oncle l'aida beaucoup à faire ses créations. Toutefois, sa tante détestait les voir dépenser tellement de temps et d'argent sur des machines que personne ne voulait.

Malheureusement, ses inventions ont été souvent mal reçues, son manque de ressource la force un peu à utiliser des matériaux de mauvaise qualité qui les amenait souvent à exploser et commencer des incendies. Toutefois, il pouvait souvent faire des petits jouets qui souvent avaient une certaine popularité dans la bourgeoisie (quand il ne mettait pas le feu au rideau des maisonnées).

Le concours aéronautique de Paris était un jour très important pour Jean, il pourrait faire une démonstration de son prototype pour un aéronef miniature. Il avait tout mis dans cet appareil et espérait même réussir. C'était un modèle qui serait capable de rester dans les airs plus longtemps que tous les autres avions. Il voulait utiliser des ondes-radio pour diriger son engin, mais il n'avait pas les pièces nécessaires. Son avion utilisait plutôt un système complexe de mécanisme pour l'amener à perdre sa vitesse progressivement et aller calmer son vol pour finalement atterrir tout en douceur.

Il y avait beaucoup de concurrents pour le concours et donc passa le temps à préparer sa machine. Jean remarqua alors, une femme fabuleusement belle dans la foule, il apprit plus tard, que son nom était Nadia. Elle semblait un peu regarder autour d'elle et leur regard se croisa un instant. Il n'avait jamais vraiment approché de dame auparavant, mais il était tout de suite fasciné par elle. Il n'était pas très habile avec l'interaction sociale. Jean sentait que les choses allaient mal tourner et bien sûr elles tournèrent mal, mais pas de la façon donc il s'imaginait.

Des hommes apparurent et essayèrent de kidnapper Nadia, clairement sans son consentement. Jean prit son courage à deux mains et décida d'aider cette si jolie femme. Il utilisa son invention pour faire une distraction qui permit à la jeune femme de s'échapper. Cela lui valut d'être tabassé par les poursuivants. Malgré tout, il ne le regrettait pas de l'avoir fait.

Son prototype fut malheureusement détruit, il fallait donc qu'il retourne chez lui sans le moindre honneur. Il était déçu, il fallait qu'il retourne chez lui qu'il se trouve un travail honnête. En même temps, il avait encore besoin d'aventure. Il avait appris à propos de cette expédition pour trouver l'Atlantide. Peut-être pourrait-il trouver du travail là-bas. Il n'était pas certain.

Sur le point de retourner dans le Havre, son chemin trouva celui de Nadia à nouveau, cette fois c'était une femme de la bourgeoisie qui la harcelait au sujet de son collier. Il s'interposa et dit qu'il était l'époux de Nadia. Il dit qu'il ne donnerait pas ce collier le moins du monde parce qu'il s'agissait de la dot qu'il avait offerte. Il le payait toujours et il n'était pas question de le vendre et fila rapidement après. En fait, c'était encore une distraction, mais au moins il avait réussi à surprendre la femme et il put s'enfuir avec Nadia.

Il passa quelques jours avec Nadia et lui dit qu'il avait peut-être une solution pour qu'elle se fasse oublier de tous pendant quelque temps. L'expédition du Magellan, il pourrait s'y engager comme mousses. C'était idéal parce qu'il allait parcourir le monde et être loin des regards.

Jean utilisa toute son énergie pour trouver les bons arguments pour convaincre le capitaine Delpech de les engager et il réussit (ou peut-être que c'était collier de Nadia qui l'a convaincue). Il est content d'être sur un navire où se retrouve cette femme magnifique, mais aussi tout un tas d'esprit scientifique avec lesquelles il peut discuter et qui sait peut-être qu'ils feront la plus grande découverte de tous les temps.