Fils de deux nobles anglais et arrière petit fils de l’ancien premier ministre William Cavendish-Bentinck, il a grandit dans le faste et le luxe et il a été éduqué à la dure afin de devenir un parfait Gentleman. Fasciné par la Religion, c’est donc tout naturellement qu’il se lança dans des études de théologies, il s’intéressa plus spécialement aux écrits de l’Ancien Testament et au mystère de l’Arche d’Alliance. Brillant élève il épousa alors Rosa Gascoyne, la sœur cadette Robert Gascoyne-Cecil, l’actuel premier ministre de l’Empire Britannique.

Désormais mari exemplaire et professeur de théologie à l’Université d’Harvard il est également à la tête d’un club extrêmement fermé que l’on appel « les Serpents Blancs ». Personne ne sait vraiment depuis quand ce petit groupe existe mais, ce qui est sur c’est qu’il regroupe quelques uns des personnages les plus influents de la Grande Bretagne et même du monde tout en entier. Membre de cette association fascinée par la vie éternelle, il est devenu directeur il y a environ 20 ans et depuis il fait de son possible pour rassembler des informations sur l’île de l’Atlantide et sa technologie hors du commun… Il est donc extrêmement intéressé par les deux expéditions en cours…
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Barbara Palmer est un véritable mystère, aussi bien pour les scientifiques, que pour les membres – illuminés – du club des « Serpents Blancs ». Fille unique de William Villiers, 2e Vicomte Grandison de Limerick elle est issue d’une illustre famille anglaise. A l’âge de 19 ans elle épousa Roger Palmer, un mathématicien et écrivain fasciné par le mythe de l’Atlantide, grâce à lui elle pu se rapprocher du Roi Charles II d’Angleterre qui fit rapidement d’elle, sa maîtresse et sa favorite. Mais cela n’empêcha pas Roger – fou amoureux d’elle – de lui offrir une drôle de pierre précieuse qu’un vieil ami lui avait rapporté d’une expédition en Islande. Et à partir de se jour, plus une seule ride n’apparut sur le visage de la duchesse de Cleveland.

Quelques décennies plus tard son cas attira l’attention de quelques hommes fascinés par les mythes et de la vie et de la jeunesse éternelle. Et c’est elle qui poussa ces hommes à créer le fameux club des « Serpents Blancs ». Beaucoup la traitèrent comme une menteuse, une manipulatrice, mais aujourd’hui la question ne se pose même plus, puisque Barbara s’approche doucement de sa deux cent cinquante et unième année et qu’elle a toujours l’apparence d’une femme de vingt-cinq ans. Et aujourd’hui alors que deux expéditions scientifiques sont en train de chercher l’île de l’Atlantide, elle a l’impression que son temps est compté…

Née dans une riche et noble famille du Sussex de l’Est, Lady Elizabeth Godwinson était une fille intelligente et obéissante, attentive elle fit de son possible pour s’inspirer de sa mère, une femme forte et intelligente mais, aussi acariâtre que sévère. Deux mots qui aujourd’hui résument parfaitement le caractère de Dame Elizabeth, qui épousa Arthur Smith-Stanley alors qu’elle n’avait que dix-sept ans. Ce mariage d’amour donna naissance à trois enfants, Fergal Smith-Stanley mort lors de la guerre des Boers, Alice Smith-Stanley une magnifique demoiselle célibataire qui vit toujours avec sa mère et enfin Angus Smith-Stanley qui a préféré couper tous les liens qui l’unissaient à ses parents pour partir s’installer en Inde.

C’est Arthur qui la fit entrer dans le « club » des Serpents Blancs dont il était le président, belle-femme Elizabeth fit tout de suite fascinée par ce petit regroupement d’hommes et de femmes qui allaient peut-être lui permettre de posséder la vie et surtout la jeunesse éternelle. Et si pour l’instant rien ne l’empêche de vieillir et d’avoir l’apparence de la vieille dame acariâtre qu’elle est, Elizabeth n’a jamais abandonné l’idée qu’une mystérieuse technologie pourrait un jour lui rendre son visage d’autrefois.

Quatrième frère de François-Joseph Ier d’Autriche, Maximilien a toujours été élevé dans le luxe et on ne lui a jamais rien refusé. Surdoué mais, arrogant il comprit rapidement qu’il était bien plus intelligent que ses trois ainés et fit de son possible pour s’éloigner de ces garçons qu’il considérait comme des idiots. On l’envoya à l’Université Charles de Prague afin de faire de lui un parfait diplomate, à l’aise en allemand, en français, en italien, en russe en turc et en espagnol il fit la fierté de ses parents qui lui proposèrent à de nombreuses reprises de se marier avec de nobles demoiselles venues de Bohême mais, il refusa à chaque fois afin de garder son Independence et de pouvoir continuer à vivre de façon relativement dépravée.

Puis il fut envoyé à Londres afin de devenir l’ambassadeur de l’Empire d’Autriche en Grande Bretagne. Il tomba rapidement sous le charme du climat et des paysages de l’île mais, il ne tarda pas à voir les anglais comme des idiots, des animaux soumis et facilement manipulable et s’est justement en mentant et en faisant chanter quelques lords qu’il apprit l’existence du club des « Serpents Blancs ». Là encore il utilisa son vice et son intelligence pour entrer dans cette étrange association. Lui aussi rêvait de vie et de jeunesse éternelle, non pas pour rester beau jusqu’à la fin des temps mais, simplement pour ne pas finir comme ses vieillards séniles et pour garder son cerveau et donc son esprit en parfait état.

Stanley est le cinquième fils d’un couple d’ouvriers écossais installés dans le quartier de Whitechapel à Londres. Bien décidé à ne pas finir sa vie sans une usine de couture comme ses parents ou dans une mine de charbon comme certains de ses frères, il décida de s’engager dans l’armée britannique et il s’illustra rapidement pour ses excellentes qualités de tireur. Et quelques années plus tard il fut envoyer en Afrique du Sud afin de prendre part à la guerre des Boers. Combattant redoutable il fit de nombreuses victimes avant d’être gravement blessé au niveau de l’abdomen lors de la bataille de Majuba.

Et alors qu’il était en train d’agoniser dans un petit hôpital du Transvaal son cas attira l’attention de Lazare Cavendish récemment nommé Président du Club des « Serpents Blancs » qui décida de l’utiliser comme cobaye pour utiliser plusieurs objets et techniques plus ou moins mystiques. Ces nombreux essaies permirent au militaire de rester en vie et d’être décoré par l’armée. Puis pour éviter qu’il ébruite l’affaire les « Serpents Blancs » décidèrent de l’engager et de le faire rentrer dans le cercle très fermé dont ils étaient tous membres. Depuis Stanley qui est persuadé que sa survie est due à une intervention divine est devenu le chien de garde de ces nobles fascinés par l’immortalité et la jeunesse éternelle.

Howard est l’héritier des premiers colons d’Amérique, son père était un riche propriétaire terrien qui fit fortune en vendant certains des terrains qui composent aujourd’hui le port de New York. L’héritier fit donc une partie de sa scolarité dans la ville qui l’avait vu naître avant de partir faire ses études à l’université de Cambridge. C’est là bas qu’il fit la connaissance du professeur Lazare Cavendish qui cerna tout de suite le personnage et qui comprit tout de suite que ce jeune américain avait de grandes ambitions et qu’il était destiné à un brillant avenir. Howard devint alors le poulain du professeur de théologie.

Lors de son retour aux Etats Unis d’Amérique Goodson hérita de la fortune de son père et il décida alors d’investir une partie de son argent dans l’électricité et une autre dans les machines à vapeur, devenant ainsi l’un des principaux concurrents de la célèbre famille Beechman. En 1880 il épousa une jeune femme, qui fut rapidement victime d’une terrible maladie qui attaqua sa peau, la recouvrant d’horribles plaques rouges et qui lui donna ensuite l’apparence d’une vieille femme avant de la tuer. Cet évènement bouleversa le jeune premier qui fut alors contacté par son ancien professeur qui lui parla alors du club des « Serpents Blancs » et qui lui proposa une place au sein de ce drôle de groupe. Howard craignant de finir comme sa défunte épouse, finit par accepter la proposition de son mentor et par quitter New York pour aller s’installer en Angleterre.

Alice est donc la fille de Lady Elizabeth Smith-Stanley et de feu Edward Smith-Stanley, chouchou à la fois de son père et de sa mère elle eut donc la chance de passer outre les crises de colères de celle-ci.  Traitée comme une véritable reine, elle comprit très rapidement qu’elle était loin d’être laide et que les garçons n’étaient pas indifférents à ses charmes. Et alors qu’elle n’avait encore que dix-sept ans elle entama une liaison avec William de Chesterfield, un débauché notoire beaucoup âgé de quarante ans. Alice fit de son mieux pour cacher cette relation à sa mère et il est certain que celle-ci ignore toujours tout de cette histoire. Quoi qu’il en soit c’est le Comte de Chesterfield qui initia la blondinette aux plaisirs de la chaire et qui fit d’elle une hédoniste notoire.

Narcissique au possible et bercée par des rêves de jeunesse éternelle et d’immortalité, c’est donc tout naturellement qu’elle intégra le club des « Serpents Blancs » pour le plus grand plaisir de sa vieille mère. Même si elle n’est pas aussi vicieuse et dangereuse que la plupart des autres membres, Alice est loin d’être à prendre à la légère, en effet c’est une excellente menteuse et elle a apprit à utiliser son corps comme une arme afin d’arriver à ses fins.

Né a Berlin dans une famille de la petite bourgeoisie, Wilhelm, resté longtemps fils unique, était voué a développer un tempérament égoïste et nombriliste. Et même la naissance d'une soeur une dizaine d'années plus tard, ne changea rien à son caractère, le transformant en être plutôt arrogant malgré ses manières irréprochables et exquises. Un environnement aisé, des parents désireux de voir leur fils se faire une place dans la grande ville et d'ainsi glorifier leur nom, amenèrent le jeune homme à se servir de sa brillante intelligence et à exceller dans les études, renforçant encore un peu plus son orgueil. D'une logique implacable et d'une inventivité débordante, il développa vite un don pour les sciences mathématiques, le conduisant à en faire son métier, et c'est ainsi que Wilhelm devint non seulement mathématicien mais également ingénieur, passionné qu'il était par la création et l'avancée technologique.

Très tôt, il se mit en tête de parvenir à se faire une place de choix dans la société, souhaitant devenir un élément important, une personne indispensable dont on chuchoterait le nom dans les soirées mondaines pour vanter ses talents d'inventeur. Son premier pas dans ce sens fut de s'assurer une certaine position à Berlin, en épousant une jeune fille riche, issue de la haute bourgeoisie berlinoise. Mariage de pur intérêt, bien qu'il fut réellement amusé de séduire cette jeune fille. Car l'allemand aime les femmes et aime tester son pouvoir sur elles. Ingénieur de talent, il fit rapidement fortune en améliorant les chemins de fer en Allemagne et en Autriche, mais s'il engrangeait une fortune colossale, malheureusement, il n'obtenait guère la notoriété qu'il avait tant souhaité. Car au fil des années sa plus grande peur devint celle de disparaître sans qu'on se souvienne de lui. Il en devint jaloux. Terriblement jaloux des autres inventeurs, de ceux dont on connaissait le nom à travers le monde pour leurs inventions. Aussi, en homme amoureux de l'Angleterre et de sa culture si distinguée, il tenta sa chance au Royaume Uni quand l'occasion lui fut donnée, pensant qu'en dépassant les frontières de l'Allemagne, sa célébrité en ferait de même et il obtiendrait enfin ce qui lui était dû.

Sa soif de reconnaissance n'en faisait pas de lui un mauvais travailleur. Au contraire, doué, il ne laissait rien au hasard pour parvenir à ses fins et était un travailleur acharné. Ses talents furent reconnus et on l'appela pour travailler aux Services Secrets Britanniques pour lesquels il inventa plusieurs nouvelles armes et améliora plusieurs machines et technologies de pointe pour l'époque. Après une année en Angleterre, son épouse décéda, morte en couche en mettant au monde un enfant mort-né. Sa collaboration avec les Services Secrets s'arrêta également après quelques temps, mais Wilhelm ne retourna pas à Berlin, se plaisant à Londres et aimant évoluer dans ses hautes sphères. Rapidement, son ambition, sa fortune et son intelligence furent remarqués et c'est ainsi qu'il se trouva bientôt affilié au groupe du Serpent Blanc, devenant le professeur de la jeune Alice Smith-Stanley, et profitant de son charme pour tenter de séduire les demoiselles composant ce groupe. Homme charmant, il sait déployer son talent de séducteur, ne devenant jamais insupportable mais provoquant toujours le sourire. Avec cependant plus ou moins de succès selon les femmes. Prêt à tout pour laisser sa marque dans ce monde, il compte bien se servir de cette organisation pour réussir.

Sahla est le frère cadet de l’Empereur Ménélik II d’Ethiopie et à vrai dire il n’a jamais accepté de n’être que le deuxième né. C’est pour cela qu’il passa toute une partie de son enfance à étudier et à travailler dur afin d’impressionner ses parents et ses précepteurs mais, ceux-ci ne s’intéressèrent jamais véritable à lui.  Désespéré c'est donc à l'âge de dix huit ans qu'il quitta sa terre d'origine pour partir - sans regrets - faire ses études à Harvard aux côtés des plus grands de ce monde. Il impressionna ses professeurs et commença à penser à un possible retour en Éthiopie afin de mettre son "immense" intelligence au service de son peuple et de son royaume natal. C’est là-bas qu’il fit la connaissance du professeur Lazare Cavendish qui découvrit très rapidement les nombreuses capacités du jeune Prince et qui lui proposa d’intégrer  le club du Serpent Blanc. Désireux de se forger un carnet d’adresse important – dans le but d’un jour pouvoir renverser son frère – Sahla accepta l’invitation et il est depuis un membre incontournable du club. Il vient d'ailleurs d'accéder au poste de trésorier de l'association.